La Haute Route Pyrénéenne - 4 étapes
Arrens-Marsous

La Haute Route Pyrénéenne - 4 étapes

Cols et Sommets
Eaux et rivières
Faune
Flore
Lac
Point de vue et paysages
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ATTENTION : Suite aux crues du 7 septembre, l'accès routier et les hébergements de la vallée de Héas (sur le territoire de la commune de Gavarnie-Gèdre) sont fermés jusqu'à nouvel ordre.


Les sentiers de la vallée de Héas/Troumouse ont également été impactés par ces crues. Il est demandé aux randonneurs de ne pas se rendre dans cette zone jusqu'à nouvel ordre.


4 étapes en hauteur sur le sentier de la HRP.
La HRP est la Haute Route Pyrénéenne comme l'a décrite Georges Véron dans les année 70.
Plus difficile que le GR10 et un peu plus longue, elle passe par les lignes de crête et cols d'altitude ce qui la rend assez technique.
La HRP ou Haute Route Pyrénéenne est la traversée en randonnée pédestre des Pyrénées en passant par les crêtes. Contrairement au GR 10 qui est beaucoup plus facile, la HRP oscille entre France et Espagne et essayant de rester en altitude.

La HRP est un itinéraire de haute montagne qu'il ne faut pas prendre à la légère. Une bonne expérience de la montagne sera nécessaire pour réaliser la traversée entre l'Atlantique et la Méditérranée.

Les 13 patrimoines à découvrir

  • Lac

    Le lac de Suyen

    Le Lac de Suyen culmine à 1536m d’altitude. C’est un lac naturel du Val d’Azun d’une profondeur de 3 mètres environ, surélevé par un petit barrage. Il est peuplé de truites fario, comme tout le gave jusqu’ai confluent du ruisseau de Larribet.
    Comme le barrage du Tech, le lac de Suyen est un lieu très fréquenté en été, aux abords verdoyants et facile d'accès, il peut faire l'objet d'une balade en famille qui peut se poursuivre jusqu'à la cascade de Doumblas, puis vers le magnifique vallon du Larribet et les lacs de Batcrabère ou aux lacs de Rémoulis et au port de la Peyre Saint Martin.
  • Refuge

    Le refuge Wallon-Marcadau

    Le refuge Wallon-Marcadau
    Altitude 1865 m - 113 places

    > Tél. : 05 62 92 64 28
    > Site web
  • Faune

    L'hermine

    L’Hermine est un petit animal au corps allongé et aux pattes courtes. Un net dimorphisme sexuel existe. Les mâles peuvent atteindre 300 gr contre 200 gr pour les femelles. Elle mesure de 20 à 30 cm sans la queue. L’Hermine est tout à fait à son aise dans les régions froides et en montagne où on la rencontre entre 1 000 et 3 000 mètres d’altitude. Elle consomme essentiellement des rongeurs. Mais, elle ne craint pas d’attaquer aussi des animaux plus grands tels que le lièvre, le lapin ...
  • Glacier

    Le glacier d'Ossoue

    Le glacier d'Ossoue est un glacier des Pyrénées situé dans le massif du Vignemale, sur le versant nord de la frontière franco-espagnole dans le département des Hautes Pyrénées.
    C'est le deuxième en superficie après le glacier de l'Aneto mais devant celui de la Maladeta. D'une surface d'environ 50 hectares (en 2007) et se trouvant entre 2 800 et 3 200 mètres d'altitude, le glacier est entouré de nombreux sommets de plus de 3 000 mètres dont le Vignemale, la Pointe Chausenque ou encore le pic de Montferrat qui dominent sa partie haute. Au milieu du XIXème siècle, sa surface atteignait les 110 hectares. Au début du XXIème siècle, sa longueur dépassait encore les 2 kilomètres.

    Le glacier d'Ossoue est un glacier dit "de langue", il possède une langue terminale qui correspond à la zone où la fonte provoque la diminution de l'épaisseur du glacier jusqu'à sa disparition totale (appelé également zone d'ablation). Cette zone d'ablation se différencie de la zone d'accumulation où, à l'inverse, la neige s'accumule et se transforme en glace, maintenant ainsi le cycle de vie du glacier. Son enneigement et sa praticabilité sont en général bons au début de l'été, mais son état se détériore rapidement ensuite, selon les années : il n'est pas rare d'y trouver des crevasses en fin de saison estivale, particulièrement dans sa partie basse, sous le Petit Vignemale. L'épaisseur du glacier varie selon les saisons et les années : les grottes Russell en sont un très bon indicateur. Creusées dans la roche, au niveau de la partie supérieure du glacier, elles se retrouvent soit sous la neige, soit bien au-dessus, nécessitant un peu d'escalade pour les atteindre.
  • Faune

    La marmotte

    La marmotte est un mammifère de la famille des rongeurs fouisseurs. Elle vit en colonie dans un terrier profond et complexe La marmotte se nourrit essentiellement de plantes, de vers de terre, de larves et d'insectes. Elle ne boit pas. La rosée du matin semble suffire à l'abreuver. La marmotte passe 6 mois de l'année à dormir ! Dans son réveil, elle adore se chauffer aux premiers rayons de soleil. Une longue sieste et une cure d'amincissement : elle sortira au printemps, ayant perdu environ 3 kg, c'est à dire la moitié de son poids d'automne.
  • Pastoralisme

    Cabane pastorale

    En montagne, la cabane pastorale est un outil professionnel qui représente l’un des éléments structurants d’une gestion éco-pastorale optimale. Pour les éleveurs des Groupements pastoraux (GP), l’objectif est de disposer d’hébergement(s) adapté(s) au fonctionnement de leur estive.
    La cabane doit être résistante aux conditions extrêmes en altitude, construite selon une architecture plutôt sobre et rustique avec des matériaux simples, locaux et écologiques autant que possibles.
    La cabane pastorale doit être autonome dans son fonctionnement énergétique ainsi qu’avoir une bonne intégration dans le paysage montagnard et respectueuse de l’environnement naturel.
  • Histoire

    Le Pyrénéisme

    Le terme "Pyrénéisme" a été inventé par Henri Béraldi en 1898, qui le définit comme une approche intellectuelle de la montagne, alliant le sensible au sportif. Essentiellement littéraire, outre les notions sportives applicables à l'alpinisme, il recouvre selon Raymond d'Espouy, "quelque chose de plus secret, de plus pur, de moins spectaculaire et moins intéressé, mais plus profond et plus durable".
  • Flore

    La carline

    La Carline acaule est une plante vivace aux capitules argentés qui se referment par temps humide ou pluvieux. Le qualificatif « acaule » signifie que le capitule ne possède pas de tige apparente, reposant directement sur la rosette ses feuilles. Ces-dernières sont épineuses et légèrement velues au revers. Chaque plante porte un seul capitule mesurant jusqu’à 10 centimètres de diamètre. La carline acaule pousse surtout dans les régions de collines et montagnes jusqu’à 1500 mètres environ sur sol souvent calcaire.
  • Flore

    Le chénopode

    Le chénopode est une plante dressée mesurant de 30 à 200 cm de haut. Sa tige érigée, dure, ramifiée est souvent striée de rouge en fin d'été. Ses racines traçantes et superficielles s'étalent en étoile plus d'un mètre autour de la tige. Ses feuilles sont très variables, losangées à lancéolées, pointues, dentées et farineuses sur le revers, plus ou moins en forme de « patte d’oie ».
  • Flore

    L'aconit napel

    L’aconit napel est une grande plante herbacée pouvant atteindre 1,5 m de hauteur. La tige, dressées, glabre, cylindrique, robuste, porte en son sommet un épi de fleurs. Cette plante pousse dans les lieux humides marécageux, les sols riches en engrais, les chemins et les rives de cours d’eau, ainsi que dans les régions montagneuses et alpines en dessous de 1800 mètres. Toutes les parties de cette plante sont extrêmement toxiques.
  • Flore

    L'iris des Pyrénées

    L’Iris des Pyrénées est une des plus belles espèces de la flore pyrénéenne. Plante vivace à bulbe, de taille moyenne (30-70 cm), elle porte deux fleurs de grande taille, bleu violacé vif au sommet de la tige. Cette espèce est caractéristique des pelouses bien exposées, ensoleillées et rocailleurs, au niveau subalpin et montagnard, jusqu’à 2300 mètres d’altitude. Elle est endémique des Pyrénées et des Monts Cantabriques.
  • Flore

    La gentiane acaule

    La gentiane acaule est une plante herbacée avec de grandes fleurs qui apparaissent de mai à juin. Plante vivace alpine tapissante de petites dimensions, son feuillage lustré vert moyen, en rosette basale laisse jaillir de très courtes tiges avec de grandes fleurs dressées, en forme de trompette, d’un sublime bleu intense, ponctué de vert à l’intérieur de la corolle. La gentiane acaule pousse entre 1400 et 3000 mètres d'altitude.
  • Refuge

    Refuge des Espuguettes

    Altitude 2027m - 54 places
    Tél. : +33 (0)5 62 92 40 63
    Site web

    Pensez à réserver vos nuitées à l'avance.

Description

C'est Georges Véron qui a popularisée cette traversée en 1968 en la réalisant en entier et en créant un topoguide qui fait encore référence de nos jours.

On compte en général 42 étapes pour faire cette traversée des Pyrénées d'Ouest en Est.

Nous vous proposons de découvrir une variante de cet itinéraire historique et majestueux sur 4 étapes de notre territoire.

  • Départ : Parking supérieur du Plan d'Aste, Arrens-Marsous
  • Arrivée : Hameau de Héas, Gèdre
  • Communes traversées : Arrens-Marsous, Estaing, Cauterets et Gavarnie-Gèdre

Météo


Profil altimétrique


Recommandations


1) Période conseillée : de mi-juillet à fin septembre.
Se renseigner systématiquement sur les conditions météo et de praticabilité avant d'envisager l'itinéraire.
Selon les conditions, crampons, piolets et une bonne habitude de leur utilisation peuvent s'avérer nécessaires.

2) Difficultés techniques :
Itinéraire de haute-montagne, évoluant sur des terrains difficiles (raides et caillouteux) et en partie non balisé. Une bonne condition physique et une bonne aptitude à l'orientation sont indispensables.

3) Parc national des Pyrénées :
Une partie de l'itinéraire se trouve en zone-coeur du Parc national des Pyrénées :
> les chiens y sont interdits ;
> le bivouac est réglementé (il est autorisé de 19h à 9h et à plus d'1h de tout accès motorisé).
> En savoir plus.

4) Dormir sur l'itinéraire :
> Les refuges et gites d'étapes le long du parcours
Refuge Ledormeur (non gardé et légèrement hors-itinéraire) ; refuge Wallon-Marcadau ; refuge des Oulettes de Gaube ; refuge de Bayssellance ; refuge de la Grange de Holle ; hébergements à la nuitée au village de Gavarnie ; Refuge du Pailha (hors itinéraire) ; Refuge des Espuguettes ; Auberge du Maillet ; Chambres d'hôtes La Munia.
> Dormir sous tente :
L'itinéraire est réalisable en bivouac , mais des règles sont à respecter.
En zone-coeur du Parc national, le bivouac est autorisé de 19h à 9h, à plus d'1h de marche de tout accès motorisé (ou sur les aires de bivouac dédiées).
En dehors du Parc national le bivouac est toléré en montagne mais en suivant certaines règles.
> En savoir plus sur les consignes de bivouac.

5) Ravitaillement :
Le seul village traversé sera celui de Gavarnie - étape n°4 (épicerie, magasins de montagne, etc.).
Pour les autres étapes, prévoir suffisamment de vivres pour une éventuelle autonomie.
Restauration possible dans les refuges et possibilité d'y prendre des sandwichs pour le lendemain.

Eau : il est préférable de purifier ou faire bouillir l'eau des torrents avant de la boire (troupeaux en estives).

6) Respect des milieux naturels :
Ne laisser aucune trace de son passage.
> Ramener tous ses déchets (épluchures de fruits, papier hygiénique, etc.) ;
> Ne pas construire de cairns ou colonnes de pierre en équilibre ;
> Rester discret et observer la faune à distance ;
> Garder ses distances avec le bétail domestique ;
> Eviter la baignade dans les lacs (surtout avec de la crème solaire), ce sont des milieux fragiles !

Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de Gavarnie

Le village, 65120 GAVARNIE

https://www.valleesdegavarnie.com/ete/ma-destination/gavarnie-gedreinfotourisme@valleesdegavarnie.com+33 (0)5 62 92 49 10

Bureau d'Information Touristique du Val d'Azun

1 Place du Val d'Azun, 65400 ARRENS-MARSOUS

https://www.valleesdegavarnie.com/ete/ma-destination/val-d-azuninfotourisme@valleesdegavarnie.com05 62 97 49 49

Office de Tourisme de Cauterets

Place Maréchal Foch, 65110 CAUTERETS

http://www.cauterets.cominfos@cauterets.com+33 (0)5 62 92 50 50

Transport

Pas de transports publics ni au départ, ni à l'arrivée de ces 4 étapes. L'idéal est de disposer de deux véhicules à laisser au départ et à l'arrivée.

Des lignes de bus desservent néanmoins la vallée à coupler avec des liaisons en taxi (ou en ... stop !) :

- Arrêt de bus le plus proche du départ :

Village d'Arrens-Marsous : ligne de bus à la demande, liaisons depuis Lourdes ou Argelès-Gazost.

- Arrêt de bus le plus proche de l'arrivée :
Village de Gèdre : bus vers Luz-Saint-Sauveur, Argelès ou Lourdes.

- Arrêt de bus sur l'itinéraire :
Uniquement au village de Gavarnie (étape 4) : liaisons vers Gèdre, Luz, Argelès, Lourdes.

> En savoir plus sur les bus et taxis

Accès routiers et parkings

Dans le Val d'Azun, depuis le village d'Arrens-Marsous, suivre la D105 en direction du barrage du Tech. Longer ce lac et poursuivre 3 km par la route jusqu'au parking inférieur du Plan d'Aste (enclos en bois, panneaux).

Stationnement :

Parking inférieur du Plan d'Aste

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