Etape 3 : du Refuge des Espuguettes à Gavarnie
Gavarnie-Gèdre

3. Etape 3 : du Refuge des Espuguettes à Gavarnie

Eaux et rivières
Faune
Flore
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

D'étonnants sentiers en balcon sur le cirque de Gavarnie, un passage au pied de la Grande Cascade : un final en apothéose pour cette traversée des cirques.

Après une descente bucolique sous le refuge, face à la brèche de Roland, l'itinéraire entre dans la sapinière de Pailla et s'appuie sur l'audacieux sentier des Espugues qui, par une vire insolite, permet de descendre vers le cirque de Gavarnie. Un accès direct dans l'antre de ce site naturel d'exception, où la Grande Cascade incite à un aller et retour exploratoire. Si le temps le permet, rentrer à Gavarnie par le plateau de Bellevue complètera ce tour des terrasses panoramiques, parmi les iris, les lis et les myosotis.


Les 11 patrimoines à découvrir

  • Flore

    La gentiane acaule

    La gentiane acaule est une plante herbacée avec de grandes fleurs qui apparaissent de mai à juin. Plante vivace alpine tapissante de petites dimensions, son feuillage lustré vert moyen, en rosette basale laisse jaillir de très courtes tiges avec de grandes fleurs dressées, en forme de trompette, d’un sublime bleu intense, ponctué de vert à l’intérieur de la corolle. La gentiane acaule pousse entre 1400 et 3000 mètres d'altitude.
  • Flore

    L'iris des Pyrénées

    L’Iris des Pyrénées est une des plus belles espèces de la flore pyrénéenne. Plante vivace à bulbe, de taille moyenne (30-70 cm), elle porte deux fleurs de grande taille, bleu violacé vif au sommet de la tige. Cette espèce est caractéristique des pelouses bien exposées, ensoleillées et rocailleurs, au niveau subalpin et montagnard, jusqu’à 2300 mètres d’altitude. Elle est endémique des Pyrénées et des Monts Cantabriques.
  • Flore

    L'aconit napel

    L’aconit napel est une grande plante herbacée pouvant atteindre 1,5 m de hauteur. La tige, dressées, glabre, cylindrique, robuste, porte en son sommet un épi de fleurs. Cette plante pousse dans les lieux humides marécageux, les sols riches en engrais, les chemins et les rives de cours d’eau, ainsi que dans les régions montagneuses et alpines en dessous de 1800 mètres. Toutes les parties de cette plante sont extrêmement toxiques.
  • Refuge

    Le refuge du Pailha

    Refuge du Pailha
    (1740 m  - 38 places)

    Tél. : 05 62 92 48 48
    Plus d'infos
  • Histoire

    Toponymie "espugues"

    Le mot "espugues" signifie une grotte, un abri sous roche ou un ancien abris de berger.
  • Flore

    La Ramonde des Pyrénées

    La Ramonde des Pyrénées est une plante herbacée vivace présentant une rosette de larges feuilles ovales, vert sombre, gaufrés sur le dessus, et couvertes de longs poils roux à l’envers. Les feuilles sont plaquées à la roche, formant un magnifique écrin aux tiges florales portant de grandes fleurs violettes à cœur orangé. On retrouve la Ramonde des Pyrénées sur des rochers frais et humides, souvent ombragés, de l’étage montagnard à l’étage alpin. Le genre est dédié à Ramond De Carbonnières, grand botaniste et pyrénéiste du début du XIXème siècle.
  • Flore

    Le Grassette à longues feuilles

    Plante carnivore, plus précisément insectivore, la Grassette à longues feuilles pousse sur les rochers calcaire des falaises suintantes. Ses feuilles, disposées en rosette, sont d’un vert jaunâtre et donnent, au toucher, une sensation grasse due à des gouttes de mucilage. Celles-ci brillent, attirant les moucherons qui se retrouvent collés à la feuille. Ainsi piégés, les insectes sont alors digérés par des enzymes. 
    La plante est assez rare dans les Pyrénées françaises, mais plus commune dans les Pyrénées espagnoles.
    La vallée de Gavarnie compte plusieurs stations remarquables de cette plante.
  • Point de vue

    Patrimoine mondiale de l'UNESCO

    Les trois cirques glaciaires de Gavarnie, Estaubé et Troumouse font partie intégrante du site franco-espagnol “Pyrénées-Mont Perdu” inscrit en 1997 sur la liste du Patrimoine Mondial par l’UNESCO. Ce paysage de montagne exceptionnel, qui rayonne des deux côtés des frontières de France et d'Espagne, est centré sur le sommet du Mont-Perdu, massif calcaire qui culmine à 3 355 m. Le site, d'une superficie totale de 30 639 ha, comprend deux des canyons les plus grands et les plus profonds d'Europe sur le versant sud, du côté espagnol, et trois cirques glaciaires importants sur le versant nord, plus abrupt, du côté français. Ce site reflète également un mode de vie agricole autrefois répandu dans les régions montagneuses d'Europe. Il est resté inchangé au XXe siècle en ce seul endroit des Pyrénées, et présente des témoignages inestimables sur la société européenne d'autrefois à travers son paysage de villages, de fermes, de champs, de hauts pâturages et de routes de montagne. Le site Pyrénées-Mont Perdu est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial à double titre : patrimoine naturel et patrimoine culturel. Seuls 39 sites à travers le monde bénéficient de cette double inscription par l’UNESCO.
  • Faune

    Le pic noir

    Le plumage du Pic noir est noir luisant, avec une calotte rouge vif sur la tête, uniquement pour le mâle. Son bec est blanc ivoire avec la pointe noire. Ses pattes sont gris foncé et son œil est blanc teinté de jaune pâle. Véritable grimpeur, ses pattes courtes et trapues, prolongées par des ongles acérés lui permettent des prises efficaces. C’est le plus grand pic d’Europe. Le Pic noir est sédentaire. Bien représenté dans les Pyrénées, on le trouve jusqu’à 1 800 mètres d’altitude. Son domaine est la forêt de hêtres et de conifères. Les insectes, fourmis rousses, larves et œufs, qu’il happe dans les fissures du bois avec sa longue langue gluante constitue sa nourriture préférée.
  • Faune

    L'isard

    C'est l'animal emblématique des Pyrénées, utilisé comme symbole pour indiquer sur le terrain les limites du parc (balisées par une tête d'isard rouge sur fond blanc). Proche du chamois, il n'en reste pas moins une espèce pyrénéenne aux caractéristiques spécifiques. Protégée, étudiée, recensée par le parc national, la population d'isards dépasse aujourd'hui les 5000 têtes, alors qu'il n'y en avait plus que 1300 en 1967. L'isard vit en hardes allant jusqu'à 100 individus. Levez les yeux, l'isard aime l'altitude et les sites escarpés. C'est un animal sauvage, vous ne pourrez pas l'approcher, prévoyez des jumelles.
  • Flore

    L'iris des Pyrénées

    L’Iris des Pyrénées est une des plus belles espèces de la flore pyrénéenne. Plante vivace à bulbe, de taille moyenne (30-70 cm), elle porte deux fleurs de grande taille, bleu violacé vif au sommet de la tige. Cette espèce est caractéristique des pelouses bien exposées, ensoleillées et rocailleurs, au niveau subalpin et montagnard, jusqu’à 2300 mètres d’altitude. Elle est endémique des Pyrénées et des Monts Cantabriques.

Description

Emprunter le bon sentier qui descend sous le refuge des Espuguettes (2020 m), en direction de Gavarnie, sur une large pente herbeuse. Éviter un raccourci raide et rester sur le sentier qui va chercher un replat herbeux en contrebas (vers 1860 m).

  1. Le sentier traverse le plateau vers la gauche puis se rapproche de la petite vallée de Pailla. En laissant la cabane de Pailla en face, descendre à droite le long d'une zone humide ; le sentier se rapproche d'un bois.
  2. Parvenir ainsi à une intersection de sentiers en lisière de forêt (1740 m) : laisser le sentier de Gavarnie à droite (sauf retour direct) pour prendre celui de gauche ; il franchit le torrent (belles vasques) parmi les arbres et débouche dans la clairière du refuge du Pailla. Derrière le point d'eau, le sentier de la corniche des Espugues descend de quelques mètres en forêt (deux lacets), puis traverse vers la gauche, sous des falaises humides. Avancer sur l'unique trace, une terrasse improbable qui va couper tout le versant en perdant régulièrement de l'altitude (2 passages étroits dans la traversée de ravines !). Au bout, après avoir traversé un torrent à gué, le sentier descend plus franchement dans une éclaircie à droite.
  3. A l'hôtellerie du Cirque (1560 m), un sentier évident permet de rejoindre le pied de la Grande Cascade en aller et retour (compter 45 min à 1 h). Pour rentrer à Gavarnie, suivre le large chemin empierré qui descend sous l'hôtellerie. Si vous n'optez pas pour un retour direct au village, quitter la piste dans son quatrième virage (vers 1500m) pour suivre à gauche un sentier au départ discret. Il descend dans la forêt, franchit un petit escarpement (équipé d'une courte main courante), puis atteint une passerelle sur le gave.
  4. ATTENTION, la passerelle située sur ce point n°4 a été dégradée par les intempéries de septembre 2024. La traversée à gué est déconseillée. Depuis l'Hôtellerie du cirque (point 3) il est préférable d'envisager le retour au village directement via le chemin principal. De l'autre côté de la passerelle (1445 m), avancer sur un bon sentier en face, jusqu'à atteindre une intersection. Remonter alors à gauche, direction « plateau de Bellevue », par les larges lacets d'un agréable sentier dans le bois de Bourlic. En partie haute du bois, traverser une clairière. Une passerelle (1634 m) permet d'enjamber les cascades et vasques du gave des Tourettes, puis le sentier grimpe en diagonale sur une terrasse entre deux falaises (portillon à refermer derrière vous).
  5. Déboucher ainsi sur le plateau de Bellevue (1708 m), au panorama saisissant sur le cirque de Gavarnie et les estives des Espuguettes. Descendre à droite dans l'herbe et, en partie basse du plateau (clôture), s'engager sur le sentier qui descend à Gavarnie (panneau). En deux séries de lacets, il dégringole les ressauts et parvient au village en dominant des prés. Passer près de l'église, puis devant la Maison du Parc, pour rallier l'office du tourisme, au bout de la rue principale.
  6. Office de tourisme de Gavarnie (1365 m).
  • Départ : Refuge des Espuguettes
  • Arrivée : Village de Gavarnie
  • Communes traversées : Gavarnie-Gèdre

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Le sentier de la corniche des Espugues est étroit et aérien par endroits, rester prudents. A réserver aux randonneurs habitués aux terrains escarpés et à n'envisager qu'en l'absence totale de neige. Variantes de retour direct à Gavarnie depuis le plateau de Pailla (point 2) ou depuis l'Hôtellerie du Cirque (point 3)


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de Gavarnie

Le village, 65120 GAVARNIE

https://www.valleesdegavarnie.com/ete/ma-destination/gavarnie-gedreinfotourisme@valleesdegavarnie.com+33 (0)5 62 92 49 10

Transport

Ligne de bus estivale Tarbes > Lourdes > Pierrefitte > Gavarnie
Les bus circulent de mi juillet à fin août :
> Horaires

Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :