Le lac de Liantran
Les 5 patrimoines à découvrir
- Petit patrimoine
La Toue de la Cétira
La « Toue » de la Cétira, abri de fortune ou de travail pour les randonneurs de passages ou les bergers de la vallée. Construite sous un rocher elle ressemble à un champignon ou à la maison d’un génie. Entrez, visitez, découvrez, imaginez, mais en repartant fermez la porte ! - Faune
L'isard
C'est l'animal emblématique des Pyrénées, utilisé comme symbole pour indiquer sur le terrain les limites du Parc national des Pyrénées (balisées par une tête d'isard rouge sur fond blanc). Proche du chamois, il n'en reste pas moins une espèce pyrénéenne aux caractéristiques spécifiques.
Protégée, étudiée, recensée par le Parc national, la population d'isards dépasse aujourd'hui les 5000 têtes, alors qu'il n'y en avait plus que 1300 en 1967.
L'isard vit en hardes allant jusqu'à 100 individus.
Levez les yeux, l'isard aime l'altitude et les sites escarpés. C'est un animal sauvage, vous ne pourrez pas l'approcher, prévoyez des jumelles. - Faune
L'hermine
L’Hermine est un petit animal au corps allongé et aux pattes courtes. Un net dimorphisme sexuel existe. Les mâles peuvent atteindre 300 gr contre 200 gr pour les femelles. Elle mesure de 20 à 30 cm sans la queue.
L’Hermine est tout à fait à son aise dans les régions froides et en montagne où on la rencontre entre 1 000 et 3 000 mètres d’altitude.
Elle consomme essentiellement des rongeurs. Mais, elle ne craint pas d’attaquer aussi des animaux plus grands tels que le lièvre...
En été, elle se distingue de la belette par le bout de sa queue de couleur noire. - Faune
Le bouquetin ibérique
Garder ses distances avec les animaux !
La vallée est propice l'observation du bouquetin.
C'est un animal peu farouche, mais il convient pour autant de garder une certaine distance avec les animaux pour garantir leur quiétude (minimum 30m).
> Privilégier l'observation à distance (avec jumelles).
De format plus petit que le Bouquetin des Alpes, le Bouquetin ibérique est un animal trapu, campé sur des pattes robustes munies de sabots incroyablement adhérents à la roche.
Son pelage est variable en épaisseur et couleur selon les saisons, devenant plus clair et plus court en été.
Les mâles portent de longues cornes, le plus souvent torsadées, en forme de lyre.
Le rocher est l’habitat principal du bouquetin, qui affectionne les milieux escarpés aux falaises et vires nombreuses, plutôt orientés au sud et rapidement déneigés à proximité de pelouses. - Histoire
Les ruines de Liantran
L'ensemble pastoral de la vallée du Plaa de Prat et du Liantran est situé en zone cœur du Parc National à une altitude comprise entre 1591 mètres pour la cabane du Plaa de Prat et de 1824 mètres pour le village d’estive du Liantran. C'est une zone inhabitée mais qui accueille encore durant les estives des activités pastorales. La permanence de cette activité a permis d’entretient les pelouses ; en revanche, l’évolution des pratiques professionnelles du pastoralisme n’a pas permis de conserver les constructions vernaculaires qui servaient de cabanes, d’enclos et de leyté (cavité dans laquelle on conservait le lait au frais).
Le site du Liantran possède encore des exemples remarquables de ces constructions dans un état de ruine. Elles laissent tout de même deviner ce qui avait été un véritable « village espagnol d’estives ».
Description
- Emprunter le pont de Plasi (1323 m). Sur l'autre rive, un sentier prend le relais en décrivant plusieurs lacets, d'abord dans un éboulis puis dans la fraîcheur d'une sapinière. Rester toujours sur le sentier principal, en ignorant les raccourcis (raides et érosion du terrain). Au sortir de la forêt, le sentier traverse à l'horizontale et se rapproche progressivement du torrent.
- La vallée s'élargit au moment d'entrer dans la zone cœur du Parc national (1560 m) et le sentier frôle un abri sous roche (toue de la Cétira). Continuer à monter en plusieurs gradins, dont celui du petit lac de Langle (à sec en fin d'été).
- Longer le lac de Plaa de Prat par la gauche, dans un éboulis, et rejoindre une cabane (1665 m) à la jonction de vallées. Au niveau de la cabane, ignorer le sentier de gauche et poursuivre tout droit dans la vallée principale.
- Après avoir franchi un dernier ressaut, l'itinéraire rejoint rapidement le lac de Liantran.
Retour par le même itinéraire.
- Départ : Pont du Pescadou, lac d'Estaing
- Arrivée : Pont du Pescadou, lac d'Estaing
- Communes traversées : Estaing
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
- Parc national des Pyrénées :
Une partie de l'itinéraire se trouve en zone-cœur du Parc national, les chiens y sont interdits.
> En savoir plus.
- Praticabilité :
De fin mai à début novembre (attention aux névés pouvant persister jusqu'en fin de printemps).
Itinéraire déconseillé en conditions hivernales (zone avalancheuse).
- Respect des milieux naturels :
Ne laisser aucune trace de son passage.
> Ramener tous ses déchets (épluchures de fruits, papier hygiénique, etc.) ;
> Ne pas construire de cairns ou colonnes de pierre en équilibre ;
> Rester discret et observer la faune à distance ;
> Eviter de se baigner dans les lacs de montagne (ce sont des milieux fragiles) ;
Lieux de renseignement
Bureau d'Information Touristique du Val d'Azun
1 Place du Val d'Azun, 65400 ARRENS-MARSOUS
Transport
En haute saison estivale, le départ de la randonnée est accessible en navette, au départ des villages d'Argelès-Gazost et d'Arrens.
Les navettes circulent uniquement de la mi-juillet à la mi-août.
Sans réservation préalable.
Tarif : 2 € l'aller / 4€ aller-retour.
> Consulter les horaires de la navette du lac d'Estaing.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
En savoir plus
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